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vendredi 26 novembre 2010

Sarkozy et Karachi ; C'est grotesque !

Une vidéo qu'il faut voir et revoir...
On notera que la retranscription sur le site de l'Elysée s'évite les didascalies liées à cette performance.
Ouliés les rires, les grimaces, les soupirs si porteurs de vérité...

Vidéo mise en ligne sur le site du  nouvelobs.com
Retranscription issue du site Elysee.fr

QUESTION -- 
Selon les informations qui ont été rapportées hier à la suite d'une réunion entre 
les parties civiles dans l'affaire de l'attentat de Karachi et les juges d'instruction, 
il semblerait que l'origine de l'attentat ne soit pas due à un acte de terrorisme 
mais plutôt à des représailles de l'Etat pakistanais après le non versement de 
commissions. On parle même de rétro commissions qui auraient dût alimenter
la campagne électorale d'Edouard BALLADUR en 1995.  
Est-ce qu'en tant que ministre du Budget, vous avez été au courant de tels accords ?
LE PRESIDENT -- 
Ce n'était pas la peine de vous mettre à ma droite, pour parler de cela. Ecoutez, 
c'est ridicule franchement. Pas vous, je ne me le permettrais pas, je vous respecte. 
Ecoutez, soit il y a des éléments, donnez-les nous. C'est grotesque ! Voilà ma réponse. 
Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Raisonnement : pour son financement,
M. BALLADUR aurait accepté des commissions qui n'auraient pas été payées à la 
suite de l'attentat de Karachi.
Respectons la douleur des victimes ! Qui peut croire à une fable pareille ? 
Si vous avez des éléments, donnez-les à la justice et demandez à la justice qu'ils enquêtent. 
Franchement, qu'est-ce que vous voulez que je réponde là-dessus, honnêtement ? 
Il y a quatorze ans de surcroît. On est dans un monde où tout se sait, où la notion de 
secret d'Etat n'existe plus. Quatorze ans après, vous venez me dire si j'étais au courant 
de rétro-commissions qui n'auraient pas été versées à des Pakistanais dans le cadre de 
la campagne de M. BALLADUR. Et vous, vous n'étiez pas au courant non plus ? 
Vous, vous étiez peut-être journaliste à cette époque là, peut-être qu'à ce moment là,
je vous aurais..... Non, je ne vous en veux pas, mais franchement.... 
S'il y a un braquage à Bruxelles aujourd'hui, j'y étais, c'est incontestable. 
Pardon, Karachi, c'est la douleur de familles, que voulez-vous que j'aille répondre là-dessus ?

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